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Confirel poursuit son rêve de faire du Cambodge une nouvelle puissance du cacao en Asie

Date de publication: 09 octobre 2025 / Agriculture / Author : ATH Sokren

Le 30 septembre 2025, Confirel a marqué une nouvelle étape de son ambitieux projet de cacao lors d’une cérémonie organisée à Srey Santhor, dans la province de Kampong Cham, en présence de Son Excellence Ouch Borith, vice-président du Sénat cambodgien. À cette occasion, M. Nol Ratana, chef du projet cacao de Confirel, représentant le Dr. Hay Ly Eang — fondateur de la société et chef de file de l’initiative — a présenté le potentiel de la culture du cacao au Cambodge, mettant en avant les bénéfices économiques à attendre pour les agriculteurs locaux.

Cette initiative, baptisée "Cacao Ratanakiri", vise à introduire massivement la culture du cacao dans les provinces nord-est du royaume : Ratanakiri, Mondulkiri, Kratié et Stung Treng, régions reconnues pour leur climat et leur terre propices à cette production. Depuis 2015, Confirel y a implanté quatre variétés de cacaoyers adaptées et prévoit que d’ici 2029, un million d’arbres auront été plantés.

Le projet avance à grands pas : 7 000 arbres produisaient déjà des cabosses en 2025, avec deux récoltes par an attendues. Confirel vise la plantation de 100 000 arbres supplémentaires en 2025, 250 000 en 2026, pour atteindre cet objectif du million. Outre l’accompagnement technique apporté aux agriculteurs, la société s’engage à leur assurer un débouché en rachetant la récolte au prix du marché.

Selon le Dr. Hay Ly Eang, interrogé par Baksey Media, l’enjeu est de taille . Au-delà de la rentabilité pour les ruraux, c’est aussi un coup d’accélérateur pour l’agriculture cambodgienne et le positionnement du pays sur le marché mondial du chocolat, où la demande — notamment chinoise — ne cesse de croître. À dix dollars le kilo, le cacao devient une culture de diversification attractive, même à l’échelle de petites exploitations. Sa production s’accompagne aussi d’avantages écologiques : chaque million d’arbres plantés permettrait d’absorber 250 000 tonnes de CO₂, un atout pour valoriser la filière à l’international.

"Lancer une nouvelle culture, c’est prendre des risques, corriger constamment le tir et apprendre de chaque échec," confie le Dr Hay, conscient que faire du Cambodge une terre majeure de cacao exigera engagement et persévérance de toutes les parties prenantes.

Avec ce projet, le Cambodge aspire non seulement à devenir un acteur régional du cacao mais aussi à créer une filière intégrée, du grain à la tablette, pour exporter du chocolat à valeur ajoutée vers l’Asie et au-delà.